Karla Mérida (@karlamerida__) a découvert la boxe grâce à la classes dirigées Elle est tombée amoureuse de DiR et est tombée amoureuse. À tel point qu’elle a continué à s’entraîner jusqu’à aujourd’hui, où elle est l’une des meilleures boxeuses d’Espagne. Le 28 janvier, elle participera au championnat d’Espagne des super bantamweight au Pabellón Mundet. Nous lui avons parlé de sa carrière et de sa vision de la boxe.
- D’où vient la passion de la boxe ?
La vérité est que je l’ai découvert, pour ainsi dire, par hasard. Un jour, je me suis inscrit avec un ami à DiR Hispano. Nous voulions essayer la boxe parce que nous avions toujours voulu apprendre à sauter à la corde comme le font les boxeurs. On a commencé par les cours, et le plus drôle c’est qu’ils ne nous ont jamais fait sauter à la corde. Cependant, je suis tombée amoureuse de ce sport addictif, qui vous apprend de nouvelles choses chaque jour et vous procure de nombreux avantages. Oh oui, maintenant que je suis entraîneur de boxe… je fais sauter mes élèves à la corde !
- Comment passer de débutant à l’un des meilleurs boxeurs d’Espagne en si peu de temps ?
Au début, je ne voulais pas m’entraîner, mais le groupe de filles avec lequel je m’entraînais m’a offert un protège-dents. C’est avec ce détail que j’ai osé me lancer, et cela fait maintenant 10 ans !
J’ai eu une longue carrière amateur, avec 33 combats et trois titres espagnols : bronze, argent et or. Ensuite, mon entraîneur, Rafa Martínm’a proposé de faire le saut dans le domaine professionnel. J’ai beaucoup aimé la confiance qu’il a placée en moi, et la conviction que je pouvais faire une carrière, avec une progression et des objectifs, comme celle que j’ai maintenant : être un champion professionnel espagnol.
- Parlez-nous de votre combat. Comment y faites-vous face ?
Pour la première fois, j’ai l’occasion d’être champion d’Espagne. Ce ne sera pas facile, parce que mon rival est Marian Herreriade Santander, que nous avons rencontré à de nombreuses reprises au cours de notre carrière d’amateur. Je sais que ce sera un grand combat.
En plus, c’est mon premier combat de 8 rounds. Malgré les nouvelles qui m’attendent, je suis calme : la préparation se passe bien, je me sens fort et j’ai bien ramené le poids à Noël. De plus, je me sens bien mentalement et j’ai de la chance d’avoir des partenaires d’entraînement comme… Sandor Martín o Cristóbal Llorentequi ont déjà vécu ma situation et m’aident ; je les considère comme un exemple à suivre.
- Qu’en est-il de votre rôle de coach, comment avez-vous commencé ?
Comme j’ai fait une licence de sport, j’ai profité de mon stage et l’ai fait chez DiR Maragall. Quand j’ai terminé, j’ai commencé comme entraîneur principal à DiR. C’était il y a 5 ans ; aujourd’hui, je donne des cours et des entraînements personnels dans plusieurs centres DiR : BDIR Alcúdia, DiR Hispano, Campus, Castillejos et Avenida Madrid.
La vérité, c’est que j’adore ça, parce que je vois comment les gens qui viennent aux cours s’améliorent de jour en jour et atteignent leurs objectifs. Il est réconfortant de pouvoir transmettre la passion de ce beau sport. De plus, pour moi, c’est aussi une façon d’apprendre, puisque l’enseignement est aussi une façon d’apprendre.
- Bien que les femmes soient de plus en plus nombreuses à pratiquer un sport, certaines dynamiques sont encore considérées comme « masculines ». La boxe en fait partie. Comment avez-vous réussi à vous faire une place dans ce monde ?
C’est vrai, mais je pense que les stéréotypes s’effacent de plus en plus. En fait, dans mes classes, 50 % sont des femmes et elles sont toutes d’âges différents. Au final, la boxe reste un excellent sport, qui permet de se remettre en forme rapidement et de se libérer mentalement. Il convient également à tout le monde, car si vous préférez, vous avez toujours la possibilité de vous entraîner sans contact.
- Vous êtes maintenant l’un des meilleurs boxeurs d’Espagne, mais je suis sûr que vous avez dû travailler dur pour y arriver. Quelle est votre recette ?
La recette est très simple : l’entraînement, l’effort, la discipline et la persévérance. C’est la base du succès.
Karla, merci beaucoup pour cette interview. Votre histoire de dépassement est un exemple pour nous tous. Nous vous souhaitons toute la chance du monde le 28 janvier prochain lors du championnat professionnel espagnol et nous profitons de l’occasion pour encourager tout le monde à venir vous voir, bonne chance !